AU FIL DE LA LITURGIE |
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28 AVRIL 2024 - 7EME DIMANCHE DE PAQUES (Année B) |
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Evangile selon saint Jean (15, 1-8) Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, Tout sarment qui est en moi, Mais vous, déjà vous voici purifiés Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment Moi, je suis la vigne, Celui qui demeure en moi Si quelqu’un ne demeure pas en moi, Les sarments secs, on les ramasse, Si vous demeurez en moi, Ce qui fait la gloire de mon Père, *** Psaume 21 (22) Devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses. « À vous, toujours, la vie et la joie ! » *** |
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Pape François Le Seigneur se présente comme le vrai cep de vigne et il parle de nous comme des sarments qui ne peuvent vivre sans rester unis à lui. Jésus insiste sur le verbe « demeurer ». Il le répète sept fois dans le passage de l’Evangile d’aujourd’hui. Avant de quitter ce monde et d’aller vers le Père, Jésus veut rassurer ses disciples qui peuvent continuer à être unis à Lui. Il dit: « Demeurez en moi et moi en vous ». Ce demeurer n’est pas un demeurer passif, un endormissement dans le Seigneur, en se laissant bercer par la vie. Non, ce n’est pas cela. Le demeurer en Lui, le demeurer en Jésus qu’il nous propose est un demeurer actif, et aussi réciproque. Pourquoi? Parce que les sarments sans le cep de vigne ne peuvent rien faire, ils ont besoin de la sève pour pousser et pour porter du fruit; mais le cep de vigne a lui aussi besoin des sarments, car les fruits ne poussent pas sur le tronc de l’arbre. C’est un besoin réciproque, c’est un demeurer réciproque pour porter du fruit. Nous demeurons en Jésus et Jésus demeure en nous. Tout d’abord, nous avons besoin de lui. Le Seigneur veut nous dire qu’avant l’observance de ses commandements, avant les béatitudes, avant les œuvres de miséricorde, il est nécessaire de s’unir à Lui, de demeurer en Lui. Nous ne pouvons pas être de bons chrétiens si nous ne demeurons pas en Jésus, mais, en revanche, nous pouvons tout avec Lui. Mais Jésus aussi, comme le cep avec les sarments, a besoin de nous. Peut-être nous paraît-il audacieux de dire cela, et alors demandons-nous: de quelle manière Jésus a-t-il besoin de nous? Il a besoin de notre témoignage. Le fruit que nous devons donner en tant que sarments est le témoignage de notre vie chrétienne. Une fois Jésus monté vers le Père, c’est le devoir des disciples de continuer à annoncer l’Evangile, à travers la parole et les actes. Et les disciples — nous, les disciples de Jésus — le font en témoignant de son amour : le fruit à porter, c’est l’amour. Reg. C. 02.05.21 |
Pour la méditation quotidienne :
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Dieu qui as envoyé ton Fils pour nous sauver et pour faire de nous tes enfants d'adoption, regarde avec bonté ceux que tu aimes comme un père ; puisque nous croyons au Christ, accorde-nous la vraie liberté et la vie éternelle. |